Chantier Gesse blanche
Ce samedi 12 octobre 2019, l'AFFO organisait un chantier nature pour entretenir l'unique station Normande de la Gesse blanche Lathyrus pannonicus.
Le chantier a consisté à faucher le talus où se développe la plante.
Nous n'étions que 2 (Max et Cédric). Malgré cela, en à peine 2h, le travail était fait.
Le talus avant la fauche :

Le talus après la fauche

Un peu d'histoire :
C'est en 1906 que la Gesse blanche est découverte pour la première fois dans le département de l'Orne, par l'abbé Gatry, à Macé, commune où il occupe la cure. L'abbé Letacq s'y rendra le 13 juin de cette même année pour étudier la station, ce qui le conduit à effectuer un rapprochement entre la nature géologique du sol et la répartition de la plante. Lemée, en 1933, est le dernier à mentionner la plante. Il la cite mais sans indication précise de localité. En 1993, Provost ne l'indique pas présente en Basse-Normandie. Elle n'est retrouvée dans l'Orne, par François Radigue, qu'en 1996, à Macé, très excatement dans la station décrite par Letacq, au bord de la route départementale n°240, à l'intersection avec le petit chemin menant au lieu-dit La Noë. Malheureusement, peu de temps après cette redécouverte, la station est menacée par un projet d'autoroute. L'AFFO arrivera malgré tout à faire protéger la station. Et depuis 10 ans, chaque année, un chantier est organisé à l'automne, après la floraison du colchique, pour entretenir cette petite station.
Pour en savoir plus :
Hunault (Gérard) et Radigue (François), La Gesse blanche (Lathyrus pannonicus subsp. Asphodeloides) dans les environs d'Alençon. L'Emouchet, n°19
Le chantier a consisté à faucher le talus où se développe la plante.
Nous n'étions que 2 (Max et Cédric). Malgré cela, en à peine 2h, le travail était fait.
Le talus avant la fauche :

Le talus après la fauche

Un peu d'histoire :
C'est en 1906 que la Gesse blanche est découverte pour la première fois dans le département de l'Orne, par l'abbé Gatry, à Macé, commune où il occupe la cure. L'abbé Letacq s'y rendra le 13 juin de cette même année pour étudier la station, ce qui le conduit à effectuer un rapprochement entre la nature géologique du sol et la répartition de la plante. Lemée, en 1933, est le dernier à mentionner la plante. Il la cite mais sans indication précise de localité. En 1993, Provost ne l'indique pas présente en Basse-Normandie. Elle n'est retrouvée dans l'Orne, par François Radigue, qu'en 1996, à Macé, très excatement dans la station décrite par Letacq, au bord de la route départementale n°240, à l'intersection avec le petit chemin menant au lieu-dit La Noë. Malheureusement, peu de temps après cette redécouverte, la station est menacée par un projet d'autoroute. L'AFFO arrivera malgré tout à faire protéger la station. Et depuis 10 ans, chaque année, un chantier est organisé à l'automne, après la floraison du colchique, pour entretenir cette petite station.
Pour en savoir plus :
Hunault (Gérard) et Radigue (François), La Gesse blanche (Lathyrus pannonicus subsp. Asphodeloides) dans les environs d'Alençon. L'Emouchet, n°19