Un week-end en (ex)Haute-Normandie
Du 8 au 10 juin 2019, l'association organisait comme chaque année un week-end naturaliste décentralisé. Cette année, direction l'ex Haute-Normandie dans les environs de Routot.
Samedi 8 juin 2019 : Aizier. Première prospection en bord de Seine
Remise en jambe botanique pour ce début de week-end avec un petit tour à Aizier en bord de Seine sur une zone ayant fait l'objet de dépôts de draguage avec de belles observations , de belles populations d'orchidées et la fameuse pyrole.
08 juin 2019 matin: visite du Marais Vernier avec Thierry LECONTE
Nous montons à mi-pente du coteau pour faire une lecture de paysage pour mieux comprendre la gestion de cette réserve privée et l'aspect botanique de la partie tourbeuse. Thierry LECONTE nous fait un petit historique du marais dont voici quelques extraits.
A l'origine, avant le 9° siècle, il n'y avait rien. Avec l'arrivée des Vikings, des routes ont été défrichées avec des parcelles de chaque côté, nommées Boëls (chemin des Boëls). Ces chemins désservaient des parcelles en longueur. Elles furent ensuite nommées courtis (jardins).
Le maraichage vient du mot marais avec production de légumes.
On note l'existance de nombreuses haies de houx avec entre autres, présence du muscardin et de la coccinelle de la bryone.
La vue en hauteur révèle une incision de la table crayeuse par la Seine avec à gauche la Pointe de la Roque et la Risle. Un ancien méandre de la Seine est visible avec une capture de méandre et les deux méandres qui se sont rejoints. Il y a fort longtemps, de gros blocs de glace étaient chariés par le fleuve qui attaquait la falaise crayeuse. Le niveau marin était plus bas et la Seine se jetait plus loin entre la Cornouaille et la Manche. Puis l'estuaire s'est comblé avec la montée des eaux de la Manche. Un cordon littoral s'est déposé, présentant une gène pour les eaux , avec création d'une zone marécageuse. La végétation s'est accumulée pendant 550 ans avec la création d'une tourbière de 1800 hectares. Puis la colonisation s'est faite par l'ouest avec un village rue sur le marai tourbeux de 2000 hectares.
Le défrichage a été réalisé par le bas ou par le haut, avec une taille d'exploitation de 2 hectares, avec une vache et de la polyculture: maraîchage avec entre autres la coco de Honfleur et des prairies de fauche. Les constructions étaient faites en chêne pour le colombage, du torchi avec le limon, les silex pour les soubassements et les roseaux pour la toiture. La communauté vivait en circuit fermé sans contact avec la rive droite. Il y avait trois grandes seigneureries à l'époque, dont le seigneur de la Grande Mare au milieu du marai avec l'étang de la Grande Mare, le seul naturel, les autres ayant été creusés par les moines. Le poids de la religion était alors important avec la proximité de l'abbaye de Jumiège qui a les droits sur la partie Est, avec des tensions.
En 1599, Henri IV promulgue un édit pour assècher les marais, pour des raisons de fièvres, de paludisme, mais avec une arrière pensée économique. En 1610, son successeur Louis XIII cherche des compétences techniques auprès du Hollandais Honfroi Breslay qui construit son manoir à Saint-Ouen des Champs d'où il surveille les travaux. Il doit protéger le marai de la Seine et creuser des fossés avec des exutoires vers la Seine.
Le 19°siècle est une période clé avec des modifications importantes dans le cadre du duel Rouen- Le Havre. La Seine présente des bancs de sédiments mouvants et les armateurs développent Le Havre suite à des pertes de bateaux. La bourgeoisie rouennaise réagit et resserre la Seine en rétrécissant le chenal et en surcreusant la Seine. La Seine est repoussée au niveau du pont de Tancarville et la surface du marai double. La prospérité grandit avec une bonne production d'herbe qui sert aux chevaux et va à l'exportation.
A la guerre de 14, beaucoup d'hommes sont tués et il y a un manque de bras, sur un sol à faible mécanisation. C'est le début de l'industrialisation avec le développement de Port Jérôme qui attire de la main d'oeuvre locale et vide les campagnes. L'industrie est plus attractive pour les jeunes avec un salaire, des congés payés et une retraite.
Puis vient la 2° guerre mondiale: c'est la reconstruction avec une production agricole insuffisante qui va s'intensifier. Avec le plan Marshall une expérience pilote est menée au marai Vernier, en parrallèle avec l'Ukraine et la reprise des travaux des Hollandais. 36 km de fossés sont creusés ainsi qu'une reprise des fossés. On laboure avec des drainages intermédiaires, on sème du blé, mais... ça marche au début, puis c'est la débâcle avec une perte de 50 cm de hauteur, un marai plus inondable et la tourbe qui se décompose. Donc, retour à la production d'herbe, avec une ferme pilote et des vaches avec du raygras dans les prairies. Mais les Holsteins n'aiment pas avoir les pieds dans l'eau et apparaissent les joncs qui viennent en concurence.
Puis c'est la faillite avec la déprise agricole et le boisement.
Il y a une prise de conscience de la valeur des zones humides avec création du Parc Naturel en 1974 et des mesures de protection par les chasseurs en premier, avec réserve de chasse et 100 hectares en réserve nationale. Puis des mesures en 1998 avec Natura 2000, et le label Ramsar en 2015.
Un shéma de préservation est mis en place:
65% des espèces de milieux ouverts
15% des espèces de milieux fermés
Un gestionnaires des premiers 100 hect. Gère 20 parcelles à l'abandon, avec moins d'espèces et plus banales et moins de zones humides.
1970: premier essai avec des Highlands, puis avec des chevaux de Camargue. On note une perte des milieux ouverts avec la stabulation et la perte des méga herbivores de plus d'une tone.
Les parcelles font 1 km de long (courtis).
On note un arrêt de la coupe des roseaux et la disparition du butor.
L'aulne vient de "vern" d'où le nom du marai Vernier (wern en Breton). L'aulne contient du tanin qui inhibe la digestion, il est donc peu brouté et se multiplie.
La loutre était présente jusqu'à 1950.
1975: réserve naturelle volontaire.
2002: abrogation par la loi démocratique. Depuis, ENS libre sans statut.
Il y a dans le marai 300 espèces dont 70 espèces patrimoniales. En comptant les champignons, les bryophytes, les lichens,...on arrive à 1200 espèces, dont 200 patrimoniales. 650 saules ont été taillés en têtards.
Les sangliers sont en surpopulation et posent problème. Ils aiment la scorzonaire et le circe des Anglais. Ils soulèvent la terre, libérant de l'azote et favorisant l'apparition de la potentille ansérine et de l'écuelle d'eau. Il nuit également au courlis cendré.
La cigogne blanche est présente, avec l'aide de nichoirs artificiels. Les naissances ont lieu fin avril et les petits pèsent 4 kg à la mi-juillet, grâce à une nourriture hyper riche, entre autre avec les vers de terre. La cigogne possède au bout du bec un corpuscule sensible qui lui permet de détecter les vers de terre. Le pâturage augmente la quantité de vers de terre qui peuvent atteindre 3 T /Hect. contre 400 kg/hect. avec le gyrobroyage. Il s'agit d'une espèce "fourrage".
Des mares ont été creusées par étrépage avec réapparition d'espèces :
08 juin 2019 après-midi : coteau sec calcaire des Andelys
Et c'est là que la plupart d'entre nous avons repris la bota à zéro...et pour d'autre, un petit air de montagne...
Puis pause pique-nique à Bernière-sur-Seine en bordure de réserve gérée par le CBN avec observation de :
09 juin 2019: on ne pouvait pas venir dans les boucles de la Seine sans passer à Anfreville-Les-Monts pour admirer la violette de Rouen Viola hispida
Lundi 10 juin 2019 : fin du week-end sous la pluie avec un petit circuit touristique des vieux arbres :
Samedi 8 juin 2019 : Aizier. Première prospection en bord de Seine
Remise en jambe botanique pour ce début de week-end avec un petit tour à Aizier en bord de Seine sur une zone ayant fait l'objet de dépôts de draguage avec de belles observations , de belles populations d'orchidées et la fameuse pyrole.
- Séneçon aquatique Senecio aquaticus
- Herniaire glabre Hernaria glabra
- Cardamine impatiente Cardamine impatiens
- Berle dressée Berula erecta
- Oenanthe safranée Oenanthe crocata
- Ophrys abeille Ophrys apiphera
- Orobanche du lierre Orobanche hederifolia
- Orchis de Fuchs Dactylorhyza fuchsii
- Listère à feuilles ovales Listera ovata
- Fraisier musqué Fragaria moschata
- Pyrole à feuilles rondes Pyrola rotundifolia
- Céphalanthère de damas Cephalanthera damasonium
- Epipactis des marais Epipactis palustris
- Scirpe à trois angles Scirpe triquètre Cypéracée
- Ballote noire ou Ballote fétide Ballota nigra
- Avoine dorée Trisetum flavescens
- Laitue vireuse Lactuca virosa
- Iris foetide Iris foetidus
- Vipérine commune Echium vulgare
- Vulpie à longues arêtes Vulpia membranacea
08 juin 2019 matin: visite du Marais Vernier avec Thierry LECONTE
Nous montons à mi-pente du coteau pour faire une lecture de paysage pour mieux comprendre la gestion de cette réserve privée et l'aspect botanique de la partie tourbeuse. Thierry LECONTE nous fait un petit historique du marais dont voici quelques extraits.
A l'origine, avant le 9° siècle, il n'y avait rien. Avec l'arrivée des Vikings, des routes ont été défrichées avec des parcelles de chaque côté, nommées Boëls (chemin des Boëls). Ces chemins désservaient des parcelles en longueur. Elles furent ensuite nommées courtis (jardins).
Le maraichage vient du mot marais avec production de légumes.
On note l'existance de nombreuses haies de houx avec entre autres, présence du muscardin et de la coccinelle de la bryone.
La vue en hauteur révèle une incision de la table crayeuse par la Seine avec à gauche la Pointe de la Roque et la Risle. Un ancien méandre de la Seine est visible avec une capture de méandre et les deux méandres qui se sont rejoints. Il y a fort longtemps, de gros blocs de glace étaient chariés par le fleuve qui attaquait la falaise crayeuse. Le niveau marin était plus bas et la Seine se jetait plus loin entre la Cornouaille et la Manche. Puis l'estuaire s'est comblé avec la montée des eaux de la Manche. Un cordon littoral s'est déposé, présentant une gène pour les eaux , avec création d'une zone marécageuse. La végétation s'est accumulée pendant 550 ans avec la création d'une tourbière de 1800 hectares. Puis la colonisation s'est faite par l'ouest avec un village rue sur le marai tourbeux de 2000 hectares.
Le défrichage a été réalisé par le bas ou par le haut, avec une taille d'exploitation de 2 hectares, avec une vache et de la polyculture: maraîchage avec entre autres la coco de Honfleur et des prairies de fauche. Les constructions étaient faites en chêne pour le colombage, du torchi avec le limon, les silex pour les soubassements et les roseaux pour la toiture. La communauté vivait en circuit fermé sans contact avec la rive droite. Il y avait trois grandes seigneureries à l'époque, dont le seigneur de la Grande Mare au milieu du marai avec l'étang de la Grande Mare, le seul naturel, les autres ayant été creusés par les moines. Le poids de la religion était alors important avec la proximité de l'abbaye de Jumiège qui a les droits sur la partie Est, avec des tensions.
En 1599, Henri IV promulgue un édit pour assècher les marais, pour des raisons de fièvres, de paludisme, mais avec une arrière pensée économique. En 1610, son successeur Louis XIII cherche des compétences techniques auprès du Hollandais Honfroi Breslay qui construit son manoir à Saint-Ouen des Champs d'où il surveille les travaux. Il doit protéger le marai de la Seine et creuser des fossés avec des exutoires vers la Seine.
Le 19°siècle est une période clé avec des modifications importantes dans le cadre du duel Rouen- Le Havre. La Seine présente des bancs de sédiments mouvants et les armateurs développent Le Havre suite à des pertes de bateaux. La bourgeoisie rouennaise réagit et resserre la Seine en rétrécissant le chenal et en surcreusant la Seine. La Seine est repoussée au niveau du pont de Tancarville et la surface du marai double. La prospérité grandit avec une bonne production d'herbe qui sert aux chevaux et va à l'exportation.
A la guerre de 14, beaucoup d'hommes sont tués et il y a un manque de bras, sur un sol à faible mécanisation. C'est le début de l'industrialisation avec le développement de Port Jérôme qui attire de la main d'oeuvre locale et vide les campagnes. L'industrie est plus attractive pour les jeunes avec un salaire, des congés payés et une retraite.
Puis vient la 2° guerre mondiale: c'est la reconstruction avec une production agricole insuffisante qui va s'intensifier. Avec le plan Marshall une expérience pilote est menée au marai Vernier, en parrallèle avec l'Ukraine et la reprise des travaux des Hollandais. 36 km de fossés sont creusés ainsi qu'une reprise des fossés. On laboure avec des drainages intermédiaires, on sème du blé, mais... ça marche au début, puis c'est la débâcle avec une perte de 50 cm de hauteur, un marai plus inondable et la tourbe qui se décompose. Donc, retour à la production d'herbe, avec une ferme pilote et des vaches avec du raygras dans les prairies. Mais les Holsteins n'aiment pas avoir les pieds dans l'eau et apparaissent les joncs qui viennent en concurence.
Puis c'est la faillite avec la déprise agricole et le boisement.
Il y a une prise de conscience de la valeur des zones humides avec création du Parc Naturel en 1974 et des mesures de protection par les chasseurs en premier, avec réserve de chasse et 100 hectares en réserve nationale. Puis des mesures en 1998 avec Natura 2000, et le label Ramsar en 2015.
Un shéma de préservation est mis en place:
65% des espèces de milieux ouverts
15% des espèces de milieux fermés
Un gestionnaires des premiers 100 hect. Gère 20 parcelles à l'abandon, avec moins d'espèces et plus banales et moins de zones humides.
1970: premier essai avec des Highlands, puis avec des chevaux de Camargue. On note une perte des milieux ouverts avec la stabulation et la perte des méga herbivores de plus d'une tone.
Les parcelles font 1 km de long (courtis).
On note un arrêt de la coupe des roseaux et la disparition du butor.
L'aulne vient de "vern" d'où le nom du marai Vernier (wern en Breton). L'aulne contient du tanin qui inhibe la digestion, il est donc peu brouté et se multiplie.
La loutre était présente jusqu'à 1950.
1975: réserve naturelle volontaire.
2002: abrogation par la loi démocratique. Depuis, ENS libre sans statut.
Il y a dans le marai 300 espèces dont 70 espèces patrimoniales. En comptant les champignons, les bryophytes, les lichens,...on arrive à 1200 espèces, dont 200 patrimoniales. 650 saules ont été taillés en têtards.
Les sangliers sont en surpopulation et posent problème. Ils aiment la scorzonaire et le circe des Anglais. Ils soulèvent la terre, libérant de l'azote et favorisant l'apparition de la potentille ansérine et de l'écuelle d'eau. Il nuit également au courlis cendré.
La cigogne blanche est présente, avec l'aide de nichoirs artificiels. Les naissances ont lieu fin avril et les petits pèsent 4 kg à la mi-juillet, grâce à une nourriture hyper riche, entre autre avec les vers de terre. La cigogne possède au bout du bec un corpuscule sensible qui lui permet de détecter les vers de terre. Le pâturage augmente la quantité de vers de terre qui peuvent atteindre 3 T /Hect. contre 400 kg/hect. avec le gyrobroyage. Il s'agit d'une espèce "fourrage".
Des mares ont été creusées par étrépage avec réapparition d'espèces :
- Utriculaire Utricularia sp.
- Nénuphar blanc Nymphaea alba Nymphaéacée
- Oenanthe fistuleuse Oenanthe fistulosa
- Potentille des marais Comarum palustre, Potentilla palustris Rosacée
- Ache inondée Apium inundatum Astéracée
- Marisque Cladium mariscus
- Droséra intermédiaire Drosera intermedia
- Pédiculaire des bois Pedicularis sylvatica
- Fougère des marais Thelypteris palustris
- Flûteau fausse-renoncule Baldellia ranunculoides
- Grande douve Ranunculus lingua
- Mouron délicat ou Mouron grêle Anagallis tenella Primulacée
- Massette à feuilles étroites Typha angustifolia
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08 juin 2019 après-midi : coteau sec calcaire des Andelys
Et c'est là que la plupart d'entre nous avons repris la bota à zéro...et pour d'autre, un petit air de montagne...
- Epiaire droite Stachys resta
- Libanotis des montagnes Seseli libanotis
- Hélianthème des Apennins Helianthemum apenninum
- Euphorbe petit-cyprès Euphorbia cyparissias
- Fer à cheval Hippocrepis comosa.
- Ail à tête ronde Allium sphaerocephalon
- Buplèvre en faux Bupleurum falcatum
- Polygale du calcaire Polygala calcarea
- Linosyris à feuilles de Lin Aster linosyris
- Calament acinos Acinos arvensis
- Germandrée des montagnes Teucrium montanum
- Cerisier de Sainte-Lucie ou Faux merisier Prunus mahaleb
- Potentille printanière Potentilla tabernaemontani, Potentilla verna
- Aspérule à l'esquinancie Asperula cynanchica
- Globulaire commune Globularia punctata
- Seslérie bleuâtre Sesleria caerulea
- Brome érigé Bromus erectus
- Koelérie à crêtes Koeleria pyramidata
- Amélanchier commun Amelanchier ovalis
- Anthyllide vulnéraire Anthyllis vulneraria
- Anémone pulsatille Pulsatilla vulgaris
- Phalangère ramifiée Anthericum ramosum
- Thésium couché Thesium humifusum
- Thym précoce, thym serpolet couché Thymus praecox
- Lin purgatif Linum catharticum
- Euphorbe ésule ou euphorbe âcre Euphorbia esula
- Orchis bouc Himantoglossum hircinum
- Arabette hirsute Arabis hirsuta
- Épipactis pourpre noirâtre Epipactis atrorubens
- Gaillet nain Galium pumilum
- Orchis pyramidal Anacamptis pyramidalis
- Orchis moucheron Gymnadenia conopsea
- Digitale jaune Digitalis lutea
- Torilis noueux Torilis nodosa
- Chardon-marie Silybum marianum
Puis pause pique-nique à Bernière-sur-Seine en bordure de réserve gérée par le CBN avec observation de :
- Lunetière de Neustrie Biscutella neustriaca
- Œillet prolifère Petrorhagia prolifera
- Aristoloche clématite Aristolochia clematitis
09 juin 2019: on ne pouvait pas venir dans les boucles de la Seine sans passer à Anfreville-Les-Monts pour admirer la violette de Rouen Viola hispida
Lundi 10 juin 2019 : fin du week-end sous la pluie avec un petit circuit touristique des vieux arbres :
- Vieille aubépine de Bouquetot
- La Haye-de-Routot, avec son couple d’ifs millénaires
- Allouville-Bellefosse, le chêne chapelle millénaire